vendredi 24 février 2017

Kovalam - Bombay

Hier soir nous avons passé notre dernière soirée sur la promenade de la plage voisine de la notre, c’est la lighthouse beach. Nous aimons bien y diner le soir, l’ambiance est relax, et même si les vendeurs essaient de vous alpaguer c’est fait dans un bon esprit, pas du tout agressif et se termine par un « see you tomorow ». Les restos servent beaucoup de poissons, tu peux choisir ton poisson à l’étalage devant la terrasse … moi qui suis une parano de la chaine du froid, j’y crois pas trop à leur étalage. Il faut dire que quand on y vient tard, il reste beaucoup de poissons à vendre … je suppose qu’il repart dans les frigos-couchés pour la nuit avant d’attaquer une journée de grosse chaleur.
De toutes façons depuis le début de cette cure , je suis végétarienne, alors pas de risque !

Lighthouse beach, ici aussi le tsunami a frappé


Toujours est-il  que notre adresse préféré est en étage, avec vue sur la promenade, comme cela on peut manger et bader l’activité sur la promenade.
Nos chou-chous sont les éboueurs. Ici pas de route, juste un front de mer alors le ramassage des ordures se fait à pied. On est fascinés  par le bal de ces porteurs, ils font cela avec une telle harmonie, que cela paraît facile .

En longys, sur un sol accidenté, du poids sur la tête, Respect !

Piscine finie, levée à 5h30, par chance on pourra prendre le petit déjeuner à l’hôtel qui nous offre une navette pour l’aéroport. C’est très appréciable, on se laisse aller.

Toute ressemblance avec un aéroport français qui s'est écroulé serait le fruit du hasard, ici , ça tient

On a pesé nos valises avant de partir, on arrive presque à 16 kg, un supplément de 1 kg avec un peu de chance, ça passera. Pour l’instant on fait la queue pour entrer dans l’aéroport car ici le contrôle est déjà à l’entrée. Un grand gaillard de militaire prends mon passeport  et mon billet et m’annonce, ici c’est l’aéroport international, vous devez aller à l’autre qui est à 5 km . Hein ?!? Claude, qui a entendu, réalise qu’il a oublié de vérifier avec le chauffeur, qui lui ne nous a pas posé de question.
Ben oui voyager aux aurores, l’esprit embrumé peut être risqué.
Pas de taxi en vue et le notre est parti depuis longtemps. J’essaie bien de monter dans une ou deux voitures mais on me dit gentiment que ce n’est pas un taxi, je vais bientôt négocier, je le sens.

Enfin un taxi arrive il a à peine le temps de décharger son client, et de vérifier avec son boss pour qu’on monte dedans. On le soupçonne de nous avoir arnaquer sur le prix, faut dire qu'on est un peu inquiets, vu qu’il ne nous reste que peu de roupies, et la course aux distributeurs est toute une histoire.

Au final nous voici arrivés à temps, tout va bien, contrôle bagages, contrôle des filles derrière un rideau, contrôle hommes  et zou dans la salle d’attente.
Deux heures de vol pour Bombay, on nous sert un plat omelette, saucisse de volaille et haricots sauce tomate (il y a toujours des légumineuses dans les repas en Inde).  Tout va bien, je fais gaffe à mes oreilles à cause de la pression, j’y suis très sensible, et  j’ai une otite et me suis mise sous antibiotiques depuis 2 jours. … si je peux éviter le supplice, ça serait top.

 
Jolis moutons dans le ciel, arrivée Bombayau milieu des bidon-villes .
Attention bobos valises

L’avion se pose juste après les bidonvilles, mes oreilles ont tenu le coup, je m’amuse à regarder décharger les bagages, un gars est monté dans la soute et envoie les valises sur le tapis roulants, ses copains les jettent dans le conteneur.
Si vous ne saviez pas pourquoi vos valises morflent, ben voilà.

Petit trajet en bus pour aller récupérer nos valises. Elles arrivent en même temps que nous. Il est midi et nous devons attendre notre vol pour Paris qui décollera à 2H du matin. 14h à attendre. Moi je sortirai bien mais Claude n’a pas envie de prendre des risques et de subir la chaleur … Et, là j’ai une idée géniale, en regardant autour de moi je vois une immense salle avec les tapis à bagages et tout plein de sièges vides. Je me dis qu’on serait pénard ici au lieu de trainer en haut vu qu’on ne pourra pas enregistrer nos bagages et passer en zone d’embarquement avant 22h .  Nous resterons jusqu’à 18h, on ne verra pas le temps passer parce qu’on bouquine. 


La salle est à nous, avec de temps en temps l’arrivée d’un vol, mais rien de dérangeant. Et puis si on a soif, il y a la fontaine juste à côté et vous vous rappelez l’eau est bonne, je l’ai testée il y a un mois et elle ne m’a pas rendu malade. J’adore cet aéroport.


Construit par qui ?

A toi Marythé !

jeudi 23 février 2017

Bye bye Kovalam

L'idée d'une cure ayurvédique est née il y a un an presque jour pour jour. Nous voulions tester, assez tentés et curieux et en même temps intrigués de ce que nous trouverions.

A l'heure où je vous écris, nous sommes en train de faire les valises. Nous venons de passer une semaine de cure très agréable et nous serions plutôt tentés de revenir.
Nous avons fait 6 jours de soins, il vaudrait mieux en faire 14, nous dit-on.
C'est un coup d'essai .

Il est temps de dire au revoir à notre agréable cottage .

Nous avions réservé dans un autre complexe, mais on a dû changer pour celui-ci.
Sûrement moins luxueux mais très bien situé, sans regret .

Bye bye à ces menus lights

Variations autour du fruit, noix coco/blé avec sauce épicée au petit déjeuner
Salade de fruits salée, épicée en entrée
Riz aux fleurs avec curry de légumes


Bye bye à sa jolie plage, plutôt intimiste, qu'on a beaucoup aimée.


Nous avions l'impression d'être seuls, sauf pendant la pose des filets par les pêcheurs, grande animation.


Alors on vous laisse, il faut boucler les valises (pour rappel, de 15 kg ).
Nous partirons demain matin très tôt pour prendre un vol pour Bombay, et beaucoup plus tard le vol pour Paris.

Je vous parlerai de la cure ayurvédique dés que j'aurai une nouvelle connexion internet, il se peut que cela soit à Paris, sous la grisaille (triste).

Mais qu'est ce que l'ayurveda ? En attendant notre retour, je vous laisse plancher sur cette médecine :

Wikipedia donne cette définition

Principes de baseLe but de l'Ayurveda est triple : le maintien de la santé, la guérison des maladies et la réalisation de soi29.L'Ayurveda décrit l'être humain comme étant composé des cinq Mahabhutas (IAST : mahābhūta, les cinq éléments), des trois doshas (les énergies de base du vivant), des sept dhatus (les tissus) et des seize shrotas (les canaux qui véhiculent les doshas à travers tout l'organisme).

 Sinon, voir  ici si vous cherchez un praticien en France






mercredi 22 février 2017

Zébus sur la route de Periyar

Nous quittons les backwaters avec un peu de regret, Claude aurait bien aimé une ou deux nuits de plus. 
Mais la route nous appelle, une route de montagne pour aller à Périyar
Vous savez le genre de route qui tourne beaucoup, plus ou moins étroites, avec des voitures et même des camions ou bus qui se doublent en plein virage. Cinq heures, ça va être dur.

Heureusement, quelques stops intéressants pour se délasser les jambes et déstresser.

Un marché aux bestiaux, aux zébus pour tout dire, il a lieu une fois par semaine et nous sommes ravis d’y faire un tour.
Ça ressemble bien à nos marchés aux bestiaux, on y retrouve même le porte feuille légendaire du maquignon avec ses liasses de billets.


Les zébus ont les cornes peintes, c’est lié à une fête sacrée. A moins que cela soit pour montrer la province d’origine auquel cas j’ai identifié un zébu basque.

L'argent circule, et se compte et recompte

Un autre stop devant une église, imposante et plutôt kitsch. Je me demande pourquoi il peint cet ange en rose, un fond de peinture à finir peut-être ? Faut dire qu’ils se la jouent un peu, ils sont en train de construire une vraie grotte artificielle genre Lourdes à côté. Ma foi, si vous passez par là plus tard, je veux bien une photo du résultat. En tous les cas dans la boutique, c’est bien des bondieuseries traditionnelles qui sont en vente.



Un arrêt éléphant, mais on se contente de faire des photos, la balade ne nous tente toujours pas, pas envie de faire vivre ce commerce.


Ici c’est très organisé, on s’occupe d’abord des touristes,  photo départ, balade, photo arrivée,  puis au tour des éléphants, douche, boisson, et miam miam et repos à l’ombre … en compagnie du « éléphantier « (chameau/chamelier, éléphant/ éléphant quoi ?)

Nous arrivons enfin à Periyar, la ville est petite et plutôt charmante, à 1200 m d'altitude, idéale pour une bonne nuit à la fraiche sans clim. L'hôtel, enfin plutôt Maison d'hôtes écolo est au calme, la chambre spacieuse avec deux terrasses, mais attention il faut bien fermer les portes car les voisins les singes sont chapardeurs.
Dans la grande rue une boutique, un tour-opérator, faut ce qu’il faut.


Il est tard nous avons faim, au feeling je trouve un resto très correct mais indien.
Y en a un qu’est pas trop happy.

Cette ville existe pour deux choses :
- Des sorties safari sur la plus grande réserve d’animaux d’Inde , dont les tigres, qu’il y a ou pas. 
Notre guide n’est pas très positif sur l ‘affaire, donc on a décidé que niet.

- Et le Kalarippayat, art martial très ancien, diverses armes bâton, épée double tranchant. Il demande 10 ans d’entrainement. C’est en fait la branche sportive de la médecine ayurvédique.
Si vous pensez avoir la vocation, bien réfléchir avant, quelques renseignements de base ici



Saut périlleux au dessus de 6 personnes, jonglage étonnant avec un fouet de lamelles métal et bataille au couteau et bouclier.

Avec le feu, jonglage et saut dans des arceaux enflammés.

Nous, on a trouvé cela époustouflant, bravo les athlètes !

Nous avons diné dans un restau un peu plus loin de l’hôtel, avons discuté avec un couple français qui avait fait le Sri Lanka avant le Kerala. Un voyage de 7 semaines. Ça donne des idées…

Départ matinal pour redescendre dans le sud à Kovalam où cette fois nous quitterons Kuttan pour une semaine de farniente à l’hôtel avec une cure de médecine ayurvédique. Mais on vous en parlera. 

"Onzewé", on assiste à une cueillette de feuille de thé, il est tôt il fait encore bon.
Que des femmes, elles sont réparties dans les champs, un sac pour  le thé,  et un drôle de sécateur . avec sa boite attachée qui permets de tailler et récolter d’un même geste.


Le matériel n’a pas beaucoup évolué, on avait vu un modèle de sécateur au musée de la plantation Harrissons .

Un sécateur-boite, comme dans le temps.
petit rappel des 3 feuilles de thé (noir, vert , blanc)

Une nouvelle découverte sur la route, Kuttan nous montre des choses qui sèchent sur le toit. J'ai du mal à comprendre, et puis si, ce sont des feuilles de caoutchouc. J'avais jamais vu cela.
Chez le voisin on voit la machine (authentique) qui sert à mettre le lait de latex en feuille, ensuite 4 jours sur le toit puis deux jours en cuisine pour les fumer.
Prix 150 roupies la feuille , moins de deux euros .... ben oui il semble que l'élastomère ait miné le marché.



Arrivée à l’hôtel Soma Palmshore resort, Kuttan nous quitte vite, il doit être demain à Chennai, cette fois il prendra en charge un couple d’allemands.

mardi 21 février 2017

Alleppey - Il était un petit navire

Kuttan nous avait dit 9h, nous sommes prêt pour 9h. Il arrive effectivement à 9h pour nous dire que c'était finalement à 11h car Alleppey où nous devons embarquer sur le house-boat n'est qu'à 45 mn et il faut que y soyons pour midi. Sur ce coup, il nous a un peu énervé le garçon.
Comme Nadine a un bobinot de fil blanc à acheter, le sien ayant été  perdu par Kuttan, on part vers 10h car il faut toujours faire 2 ou 3 échoppes avant de trouver la bonne. Bref à la troisième Nadine  trouve son bonheur.
Après une petite attente vu notre avance, nous embarquons sur notre house-boat sur lequel nous allons rester jusqu'à demain matin. C'est vraiment une maison sur l'eau, le notre est petit (entre 15 et 20m de long), il n'a que 2 cabines et nous sommes les seuls passagers. Comment vous le décrire : une péniche avec l'avant et l'arrière ressemblant à une gondole. Le bateau se compose d'une partie fermée comprenant les cabines et la cuisine et d'une partie ouverte style véranda avec  à l'avant le timonier et derrière un coin salon, salle à manger. les photos parleront mieux que moi. bref, une fois embarqués, nous et nos bagages, nous partons à vitesse lente dans les canaux des backwaters.



Ce sont des lagunes que creusent les courants et dont les sables bouchent les estuaires des fleuves et des rivières. Des canaux artificiels relient ces lagunes qu'une digue naturelle isole des flots de la mer d'Oman et forment un véritable réseau de voies aquatiques sur plus de 700km. Toutes ne sont pas navigables, envahis par des plantes aquatiques du genre nénuphar.

Toute une vie active sur les backwatters

Nous naviguons sur de charmants canaux, grosse activité de lavage de linge sur les berges et on est bercés par le bruit sec du linge frappé à toute force sur la berge. Ce qui nous intrigue, c'est la couleur de l'eau dans laquelle travaillent nos lavandières ! On s'y lave les cheveux aussi.



Vers 13h, on s'arrête, un vendeur de poisson passe à vélo et vend à notre équipage un cornet de petit poissons, ce sera pour leur usage perso. 


Un des marins s'en va faire des courses, au bout de 20mn, le deuxième part apparemment à sa recherche et 10mn après, ils reviennent avec un sac dont on ne saura jamais le contenu. Nous voilà repartis, Nad a peur que nous soyons privés de déjeuner mais très vite nous nous arrêtons pour la bonne cause. Nous avons une belle tranche de poisson frit avec du riz et une binoche. Tout va bien et nous reprenons notre navigation. Nous admirons la dextérité du timonier car nous avons abordés une zone où il y a un gros traffic de house-boat qui vont un peu dans tous les sens et devinez quoi … tout ce petit monde klaxonne.

Pendant les manoeuvres, c'est comme en voiture, c'est au mn prés, mais cette fois on peut se pousser.
Et puis pour la conduite, il y'a les bondieuseries qui aident le pilote

Dans un désordre incommensurable de house-boats, le notre va accoster près d'une baraque qui semble faire épicerie et qui en fait, est un marchand de poisson. Notre équipage nous invite à aller voir pour améliorer notre ordinaire qui ce soir est du … poulet. 
Nadine achète 4 gambas énormes à prix d'or. 

La "boutique" du poissonnier, et sa "chambre froide avec frigo retournés.
Je sais pas pourquoi on n'a pas été malade...

Notre cuistot s'en saisit pour nous les mijoter aux petits oignons. Nous repartons et au bout d'une heure de navigation, nous nous arrêtons près de 2 autres bateaux pour la nuit. Dans une petite cabane, il y a un branchement  ce qui fait que nous aurons même la clim dans la chambre. Dîner romantique avec gambas, poulet et riz. Excellente préparation de notre cuistot.
Dans le bateau à  côté, une famille indienne qui regarde la télé volume à fond et dont le gamin fait tout ce qu'il veut. Nadine intervient sans beaucoup de résultat puis le cuistot avec un peu plus de résultat. Dans la middle class indienne les enfants sont rois et ils semblent faire ce qu'il veulent.
Le canal est devenu très calme, belle soirée.


Après un gros dodo, nous prenons notre breakfast entourés d'une nature qui s'éveille. Magnifique, c'est ce moment que nous retiendrons. Une petite heure de navigation et nous retrouvons notre fidèle Kuttan pour de nouvelles aventures dans la montagne.

lundi 20 février 2017

Malari : sur le chemin de l'éden

Bon franchement j’aurai pu passer quelques jours de  plus, et puis cela m’aurait permis d’aller fouiner un peu au bazar… c’est frustrant parfois le timing de SDF.
Notre Kuttan vient nous chercher comme prévu. Il a profité de sa journée off pour rester chez lui, comme c’est sa région il dormira même une nuit chez sa mère .
Quand il le dit que c’est mieux le Kerala ou le Tamil Nadu !

Bon faut lui expliquer que nous avons deux missions à accomplir sur la route :

1/ trouver du fils à coudre et des rubans brodés. C’est urgent car je sens qu’ensuite dans la pampa cela ne va pas être simple
2/ peut être aussi urgent, trouver de l’argent. Moi j’ai fait le plein à Munnar, pour une fois qu’on trouvait un distributeur qui acceptait nos CB, j’en ai profité. Claude lui se trouve démuni.

Alors Kuttan faut lui expliquer avec patience, en prenant son temps car l’english c’est pas le top. Et puis les rubans je crois pas que ce soit son truc. De plus, comme il a tendance à zapper ce qu’on lui demande, je ne lâche pas tant qu’on est en ville car sa réponse type c’est « onzewè», sur la route qu’il dit, taratata , après il oublie et on l’a pas que "onzewé".
Donc version quand Nad a une idée en tête , je ne lâche pas.

Après quelques rues, et même quelques boutiques, de fils en aiguille si j’ose dire , on trouve une mercerie .  Faut que je vous la décrive, moi les merceries c’est mon truc je pourrai y camper … bon, ici j’aurai du mal, vu qu’elle doit faire 3x3 m, comme souvent leurs échoppes d’ailleurs. Meublée d’étagères du sol au plafond, le tout bien rangé, bien tassé. Kuttan veut faire l’interprète mais pas besoin je parle le mercerie couramment dans toutes les langues, je suis chez moi ici.
Pour les rubans c’est pas le top, beaucoup trop d’or et argent, too much pour nous, pour les fils c’est mieux, je me pâme presque devant un tiroir qu’il pose sur son petit comptoir avec les bobines bien rangées dans les camaïeux de couleur. J’adore, je me retiens, car c’est idiot de ramener du fils quand on a des problèmes de poids de valise. Juste deux, un bleu ciel, et un framboise écrasé pour faire les ourlets des longys (dhotys) que j’ai achetés… enfin, si j’ai le temps, car je pensais coudre pendant les heures de route mais vu le chaos, c’est pas vraiment possible.
Et aux étapes, on a autre chose à faire.

Voilà la mercerie c’est fait,  2m de ruban, 2 bobines de fils, je suis heureuse, je peux me rendormir.
Ah non j’ai un autre besoin. Depuis qu’on est au Kerala j’ai remarqué que beaucoup de gens ont une ombrelle, les femmes mais des hommes aussi. M’en faut une !


L'ombrelle de mes rêves 



Pour l’argent, "onthewé, onthewé" dit-il. Et plus tard en effet, il fait un stop dans une ville (prés du temple aux éléphants) , dans sa ville quoi. Et il commence à saluer tout le monde, le petit frimeur.
Re-mission ruban, vraiment peu de choix mais suffit d’un, un joli turquoise pour faire mon bonheur. Et boutique d’en face, yes  ombrella, pas le choix de couleur, c’est noir ou kaki, ce sera kaki (dommage j’avais vu de joli rouge, fushia dans la rue ).
Quand à Claude succès à la deuxième CB. Tout va bien.


Et nous voilà reparti onzewè, direction Malari.
Un paradis qu'ils disent sur le Guide.
En effet jolie petite rue, portail discret notre chambre d'hôtes va nous changer des hôtels . Petit doute au portail, (on connaît Kuttan) mais c'est bien écrit sur le côtés "Mayas Beach house ".
Perfect le portail s'ouvre sur un joli jardin vert, 3 maisons Blanches avec boiseries noires, on se croirait aux tropiques si on n'y était pas . Nous serons logé au premier étage, moustiques compris.

Un maison d'hôtes de charme

Notre hôte nous fait visiter et veux nous montrer la plage, elle est au bout de la petite rue. On se croirait dans une rue d'Andernos, pour un peu on s'attend à voir des pinasses .




Mais non, tableau de rêve des cocotiers, sable doux et blancs et bateaux colorés .
Welcome in paradise,  enfin pour ceux qui aiment le soleil, à moi, il m'est un peu interdit, mais ... ombrella !

Nous posons nos bagages, sautons dans les maillots, crème solaire, appareil photo c'est parti .
La mer d'Oman est un délice, on y entre comme dans une baignoire ... à remous .
Bientôt le coucher de soleil, je sympathise avec une anglaise photographe, mon objectif est simple : Savoir si elle est à l'hôtel à côté et si la bouffe est bonne, car méfiante je me dis que cela pourrait être un plan B si c'est décevant chez nous.
Vivian me renseigne très bien et nous nous quittons comme de bonnes copines ravies de nos photos de coucher de soleil.  



Comme quoi faut pas grand chose pour pacifier les pays, un sunset, quelques cocotiers et c'est joué .... alors pourquoi il y a la guerre au soleil ?

Bon c'est pas tout ça , une douche et c'est l'heure de l'apéro .
Problème : pas d'alcool ici !
Ben les boules, finalement je comprends pourquoi y a la guerre .
Nos voisins de chambre et de table viennent à notre secours, ils nous offrent une bière et nous explique que le cuisinier-serveur peut se charger d'aller nous en acheter si on lui commande le matin . Sympa, ils nous sauvent la soirée, ils sont anglais je revote pour la paix .... enfin ils sont pour le Brexit et nous font tout un discours sur la fortune que leur coûte l'Europe .... allez, vaut mieux pas discuter et trinquer  ....
Nous passerons  deux jours ici, farniente lecture et pas le wifi de la mort .
Piscine plage . Le seul bémol c'est les pigeons qui cavalent sur nos têtes, c'est dingue ce qu'ils ont la bougeotte ces bestiaux et ça résonne sur le toit, on a l'impression qu'ils sont dans la chambre .... et parfois c'est vrai !

C'est farniente ou chasse .... Au secours , un pigeon dans la chambre


On prends plaisir à observer les pêcheurs partir en mer poser leur filets, ils ont de drôles d'embarcations, des sortes de radeaux sur lesquels ils posent une boule de filet , une pagaie et zou au loin... étonnant comme ils vont loin .

Ici, tout est paisible , notre vie, les pêcheurs et la proximité des touristes, un vrai paradis .
On n'est jamais allée à l'hôtel à côté car notre cuisinier était très talentueux , il faisait ça avec art et amour , c'était à tomber, bière comprise).

Une chambre d'hôtes à recommander !

Bonne nuit, demain départ à 9h.



Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...