Sur un air de la Nouvelle Orléans

Il n'est pas nouveau, nouveau ...il a même été tourné en film.
J'avais vu le film, j'ai eu envie de lire le livre.

 

"La couleur des sentiments " de Kathryn Stockett.
J'ai passé un délicieux moment.
Je ne dois pas être la seule, vu l'état du livre en médiathèque.

Alors, si vous avez l'occasion, n'hésitez pas.
Ici, c'est pas l'Amérique, pas le Mississippi, ni la Nouvelle Orléans mais plus de 2 000 000 livres vendus , y a sûrement une raison ... celle des sentiments peut-être .

Petit defi 7 - Chantal Thomass

Une culotte, fallait faire une culotte ... c'était un peu culotté !

Ma machine à coudre et moi-même avions pilé net : pas possible.
J'ai cru que j'allais déclarer forfait, mais j'avais ce défi dans un coin de la tête, et ses contraintes aussi.

Un canevas m'a sauvé, chiné il y a quelques années, avec une rose assez kitsch, trop kitsch pour être épinglé sur un mur, mais trop irrésistible pour ne pas l'acheter.
Le canevas vous l'aviez vu ici,  clic clic.

Bon stop le blah-blah, il est temps de vous la présenter ma culotte du défi. La voici !

Elle est noire, avec un empiècement brodée et du frou-frou clouté .
La base, une culotte haute genre gaine, c'est plus élégant, achetée toute faite.
Et modifiée en plusieurs étapes.

J'ai tout d'abord fait un patron de d'empiècement devant.
Ensuite je me suis jetée à l'eau pour tailler le canevas : coup de craie selon patron, un surfilé serré tout le tour, et ensuite coup de ciseau.

Puis j'ai cousu sue le devant de la culotte,  à sa place .

 Restait à coudre le ruban clouté à la main, impossible à la machine.

Alors qu'en pensez-vous ?
Digne d'être en vitrine de la boutique Chantal Thomas ?

Du cuivre sur les pavés de la fashion week

Ici, à Paris, c'est la "fashion week".
Une période où tout le monde se bat pour avoir une place aux défilés, pour en voir un max, et, bien sûr être vu un max aussi.
Affolement à l'entrée, et dans les rangs, pâmoison devant tant de beaûté, de génie, de création...c'est géniaaaaal ils ou elles vous le diront tous .

Moi pour cette semaine, j'ai fait simple.
Un collier que voici, noir et cuivre.

Style, non ?

Vous voulez connaître mon secret, je le partage de bon cuivre coeur :
Du tee-shirt noir découpé selon méthode ici, encore plus facile et rapide depuis que j'ai cet outil magique, nommé roller cutter.
Et, un petit tour chez Casto, Leroy ou Merlin, rayon plomberie.
Cela s'appellent des raccords, il y a plusieurs tailles, ici diamètre 22.
On coupe les bandes de tissus (10), on enfile les raccords :  un droit , un coudé (dans lequel on cache les noeuds du tissu) et un autre droit.

Coût autour de 5,6 euros.
Une misère vous me direz, vous pensez que cela fait cheap ?
Mouaîs, ça se pourrait, mais attendez.
Allez, c'est le moment de sortir The belle paire de  Christian Louboutin du fond Des Tiroirs.
ça le fait, non ?

ps : ne pensez pas que des Louboutins j'en ai plein Dans les Tiroirs, c'est que, une fois dans sa vie on peut avoir un coup de chance, à saisir. Je les ai eu pour un prix mini mini. Elles avaient été portées par un mannequin,  parce que faut que je vous dise, pour les pieds, j'ai la taille mannequin.
Et, moi et les chaussures c'est le grand amour, alors ça tombe bien !

Bientôt, les défis d'Octobre

Certaines blogueuses lancent des défis tous les mois.
J'en connais quelques uns, peut-être pas tous.
Mes préférés à ce jour sont :

• le 7 du mois , celui de casa dolce casa.
J'admire le travail de Casa, cette année elle a décidé de lancer des défis sur le thème des créateurs de mode et pour cela elle nous offre de superbes articles sur eux, j'adore les lire, même si j'en connais un bout sur le monde de la mode, vu que je baigne dedans depuis des lustres.

Depuis l'ouverture de ce blog, j'ai déjà fait deux défis  : clic clic  Kenzo et le mois dernier : Galliano .

Casa, elle donne vraiment envie de cogiter et se lancer, enfin normalement, car pour Octobre, c'est pas coton ....
Elle nous en trouvé un, qui l'amuse beaucoup, elle nous attendait au tournant : Chantal Thomas...
Vous imaginez : boudoir, froufrous, dentelle et petite culotte.
Oui, le voilà le défi  : culotte ...tu te marres Casa, je te vois d'ici !

Je n'ai rien contre les petites culottes, mais froufrouttantes c'est déjà plus dur d'imaginer de les faire et avec une machine à coudre qui va bientôt fêter son trentenaire, je ne suis pas sûre qu'elle apprécierait de piquer de ces matières si légères, vaporeuses ...
Nan, nan , c'est pas pour nous.
Donc je sèche.
Pour l'instant.
Mais, j'aime pas renoncer  et puis il reste quelques jours ... euh , au moins sept..

• Et puis, plus tard le 13 du mois, pour conjurer le mauvais sort disent les filles du Défi 13.

Là aussi c'est amusant, un thème , un mot parfois et zou à nos machines .
Mon premier était savane en juillet,  sac et le suivant : été indien clic, clic .

Pour le 13 Octobre, c'est  : caramels et chocolat.
Je vous le dis de suite, pour l'instant rien de fait.
A part manger le chocolat ou là je suis bonne, excellente même.

Caramels et chocolat, je cogite. c'est amusant de cogiter.

En résumé  : pour le 7 : culotte, pour le 13 : caramels et chocolat.
Rendez-vous ici le 7 et le 13 octobre.

Et vous savez quoi ? faudrait que je me réveille car le compte à rebours a commencé.

Au secours  !

Pochette pour sac de filles

C'est la rentrée, j'ai envie de ranger !

Dans Les Tiroirs ?
Que nenni !
Le fond de mon sac.

J'aime les sacs, grands, surtout à bandoulière, plus pratiques à porter sur le scooter quand il n'y a plus de place dans le top case.
Donc à bandoulière et grand,  du coup à l'intérieur un peu de tout .
Normal , un sac de fille.

J'ai donc commencé par une pochette selon une idée repérèe ici au printemps.
J'avais envie de voir ce qu'il y a dedans d'où la transparence.

J'avais aussi envie de gaieté, c'est plus sympa au fond du sac.

Si cela vous tente, j'ai fait comme cela  :

Prendre du plastique d'une épaisseur supérieure à celui pour couvrir les livres.
Pour une longueur de fermeture éclair de 20 cm  (crémaillère seule)
Transparent : longueur 40 cm , largeur  22 cm

Commencer par coudre la crémaillère, régler un point un peu large.
Ensuite,  mettre à plat, choisir la hauteur d'ouverture de la pochette.
Épingler le biais de chaque côté et le piquer.
Voilà c'est fini.

Reste à y glisser tous vos indispensables.

Alors là ... c'est pompon !

C'est mon premier snood. Il est en lin, pour la demi-saison.
Je suis souvent en scooter, aussi, méfiance, j'aime garder le cou au chaud.

Il est en lin gris, avec de jolis pompons souvenirs de mes vacances à New York.
Ces pompons m'ont été offerts, par une personne qui m'est très chère .
Fallait que j'en fasse quelque chose de bien.

Résultat : je l'adore !
Il très sympa, pratique et il donne envie de sourire, on ne peut pas faire la gueule avec lui autour du cou : no way.

C'est plutôt  :   "Wouahou, pom pom pidou "

Explication :

J'ai suivi le modèle de Purl Soho. leur tuto est très bien expliqué ici.

Pour ceux (y a t il des garçons dans la salle ?) et celles qui ne parlent le "inch" couramment,
je vous aide un peu :

Le mien est en lin de 150 cm de large.
Une longueur de 45 cm suffira.
Faire un rentré de 2 cm, 2 fois (vous pliez une fois sur l'envers, et encore une fois)
Épingler la galon tout le long du bord extérieur en laissant dépasser les pompons,
Replier l'ourlet afin de cacher le galon et piquer.
Voilà pour un coté, faire pareil sur l'autre côté.
Ensuite fermer le snood en enfermant la lisière dans l'ourlet .

Silence ... On lit !

Il y a quelques temps, j'ai été invitée à une séance de lecture en présence de l'auteur.

C'était une première pour moi, je ne savais pas à quoi m'attendre, et j'ignorais  le livre qui serait présenté. Cependant, je faisais complètement confiance à la personne qui m'avait invitée et ma curiosité naturelle m'a poussée à accepter.

Nous étions une dizaine, en majorité des femmes et un homme, l'auteur et les deux lectrices.
Ces dernières, actrices amateurs, proposaient de prendre chacune un personnage de cette histoire de couple, l'homme, la femme, et de lire certains passages, de leur propre choix.

Le livre : "L'angle mort" de Véronique Merlier - édition Arléa   

Tout le monde se parlait gentiment jusqu'à ce qu'un silence respectueux s'installe et la voix des lectrices prenne la place. Toute la place, j'avais l'impression que chaque mot se gonflait comme une montgolfière  pour remplir le volume de la pièce.

Le rythme était lent, chaque phrase prenait son souffle, et le temps a passé vite, autour d'une heure pour arriver à la fin du bouquin.
Déjà la fin.


On aurait  aimé que la lecture continue, on est  sonnées du silence qui s'installe  après cette valse des mots.
L'auteur,  est troublée, elle dit se rappeler chaque mot, c'est son livre, elle le connaît par coeur, et pourtant elle avoue qu'avec ce découpage  des lectrices, elle a parfois l'impression d'un autre livre.

Ensuite elle s'est confié et a raconté pourquoi elle a écrit ce livre, c'est son premier, comment elle l'a écrit, ses doutes, son soucis de perfection pour chaque phrase.
Son envie de laisser tomber, et de s'y remettre, rentrer à la maison, s'asseoir à la table , écrire, chaque jour. Laborieux.
La quête d'un éditeur  et se retrouver les bras vides à la poste après l'envoi des manuscrits.
L'attente.
Le refus de l'un, l'autre, une lettre bien polie, une autre. et puis, le refus d'un éditeur, mais un conseil, le nom d'un nouvel éditeur, un autre envoi, un ok.

J'ai pris le livre, je l'ai ramené chez moi, pour encore entendre ses mots... j'avais oublié que la lecture isolée est silencieuse, et les mots si lisses sans voix.

Depuis, j'ai fait circuler le livre, j'aime partager mes coups de coeur, je ne peux vous offrir de photo.
Mais l'aventure est restée bien présente.

Il parait qu'aujourd'hui,  il n'est plus une fête ou salon de livre sans sa "performance", les lectures à voix haute sont à la mode. Il y a même un marathon des mots et aussi le festival "Les correspondances de Manosque",  il commence demain (du 26 au 30 septembre).

Alors, à Manosque ou ailleurs, si un jour vous avez l'occasion,  n'hésitez pas, c'est un pur bonheur !