Bon franchement j’aurai pu passer quelques jours de plus, et puis cela m’aurait permis d’aller
fouiner un peu au bazar… c’est frustrant parfois le timing de SDF.
Notre Kuttan vient nous chercher comme prévu. Il a profité
de sa journée off pour rester chez lui, comme c’est sa région il dormira même
une nuit chez sa mère .
Quand il le dit que c’est mieux le Kerala ou le Tamil Nadu !
Quand il le dit que c’est mieux le Kerala ou le Tamil Nadu !
Bon faut lui expliquer que nous avons deux missions à
accomplir sur la route :
1/ trouver du fils à coudre et des rubans brodés. C’est urgent car je sens qu’ensuite dans la pampa cela ne va pas être simple
1/ trouver du fils à coudre et des rubans brodés. C’est urgent car je sens qu’ensuite dans la pampa cela ne va pas être simple
2/ peut être aussi urgent, trouver de l’argent. Moi j’ai
fait le plein à Munnar, pour une fois qu’on trouvait un distributeur qui
acceptait nos CB, j’en ai profité. Claude lui se trouve démuni.
Alors Kuttan faut lui expliquer avec patience, en prenant
son temps car l’english c’est pas le top. Et puis les rubans je crois pas que
ce soit son truc. De plus, comme il a tendance à zapper ce qu’on lui demande,
je ne lâche pas tant qu’on est en ville car sa réponse type c’est
« onzewè», sur la route qu’il dit, taratata , après il oublie et on l’a
pas que "onzewé".
Donc version quand Nad a une idée en tête , je ne lâche pas.
Donc version quand Nad a une idée en tête , je ne lâche pas.
Après quelques rues, et même quelques boutiques, de fils en
aiguille si j’ose dire , on trouve une mercerie . Faut que je vous la décrive, moi les
merceries c’est mon truc je pourrai y camper … bon, ici j’aurai du mal, vu
qu’elle doit faire 3x3 m, comme souvent leurs échoppes d’ailleurs. Meublée
d’étagères du sol au plafond, le tout bien rangé, bien tassé. Kuttan veut faire
l’interprète mais pas besoin je parle le mercerie couramment dans toutes les
langues, je suis chez moi ici.
Pour les rubans c’est pas le top, beaucoup trop d’or et argent, too much pour nous, pour les fils c’est mieux, je me pâme presque devant un tiroir qu’il pose sur son petit comptoir avec les bobines bien rangées dans les camaïeux de couleur. J’adore, je me retiens, car c’est idiot de ramener du fils quand on a des problèmes de poids de valise. Juste deux, un bleu ciel, et un framboise écrasé pour faire les ourlets des longys (dhotys) que j’ai achetés… enfin, si j’ai le temps, car je pensais coudre pendant les heures de route mais vu le chaos, c’est pas vraiment possible.
Et aux étapes, on a autre chose à faire.
Pour les rubans c’est pas le top, beaucoup trop d’or et argent, too much pour nous, pour les fils c’est mieux, je me pâme presque devant un tiroir qu’il pose sur son petit comptoir avec les bobines bien rangées dans les camaïeux de couleur. J’adore, je me retiens, car c’est idiot de ramener du fils quand on a des problèmes de poids de valise. Juste deux, un bleu ciel, et un framboise écrasé pour faire les ourlets des longys (dhotys) que j’ai achetés… enfin, si j’ai le temps, car je pensais coudre pendant les heures de route mais vu le chaos, c’est pas vraiment possible.
Et aux étapes, on a autre chose à faire.
Voilà la mercerie c’est fait, 2m de ruban, 2 bobines de fils, je suis heureuse,
je peux me rendormir.
Ah non j’ai un autre besoin. Depuis qu’on est au Kerala j’ai remarqué que beaucoup de gens ont une ombrelle, les femmes mais des hommes aussi. M’en faut une !
Ah non j’ai un autre besoin. Depuis qu’on est au Kerala j’ai remarqué que beaucoup de gens ont une ombrelle, les femmes mais des hommes aussi. M’en faut une !
Pour l’argent, "onthewé, onthewé" dit-il. Et plus tard en
effet, il fait un stop dans une ville (prés du temple aux éléphants) , dans sa
ville quoi. Et il commence à saluer tout le monde, le petit frimeur.
Re-mission ruban, vraiment peu de choix mais suffit d’un, un joli turquoise pour faire mon bonheur. Et boutique d’en face, yes ombrella, pas le choix de couleur, c’est noir ou kaki, ce sera kaki (dommage j’avais vu de joli rouge, fushia dans la rue ).
Re-mission ruban, vraiment peu de choix mais suffit d’un, un joli turquoise pour faire mon bonheur. Et boutique d’en face, yes ombrella, pas le choix de couleur, c’est noir ou kaki, ce sera kaki (dommage j’avais vu de joli rouge, fushia dans la rue ).
Quand à Claude succès à la deuxième CB. Tout va bien.
Et nous voilà reparti onzewè, direction Malari.
Un paradis qu'ils disent sur le Guide.
En effet jolie petite rue, portail discret notre chambre d'hôtes
va nous changer des hôtels . Petit doute au portail, (on connaît Kuttan) mais
c'est bien écrit sur le côtés "Mayas Beach house ".
Perfect le portail s'ouvre sur un joli jardin vert, 3 maisons Blanches avec boiseries noires, on se croirait aux tropiques si on n'y était pas
. Nous serons logé au premier étage, moustiques compris.
Notre hôte nous fait visiter et veux nous montrer la plage, elle
est au bout de la petite rue. On se croirait dans une rue d'Andernos, pour un
peu on s'attend à voir des pinasses .
Mais non, tableau de rêve des cocotiers, sable doux et blancs et
bateaux colorés .
Welcome in paradise, enfin pour ceux qui aiment le soleil, à
moi, il m'est un peu interdit, mais ... ombrella !
Nous posons nos bagages, sautons dans les maillots, crème
solaire, appareil photo c'est parti .
La mer d'Oman est un délice, on y entre comme dans une baignoire
... à remous .
Bientôt le coucher de soleil, je sympathise avec une anglaise
photographe, mon objectif est simple : Savoir si elle est à
l'hôtel à côté et si la bouffe est bonne, car méfiante je me dis que cela
pourrait être un plan B si c'est décevant chez nous.
Vivian me renseigne très bien et nous nous quittons comme de
bonnes copines ravies de nos photos de coucher de soleil.
Comme quoi faut pas grand chose pour pacifier les pays, un
sunset, quelques cocotiers et c'est joué .... alors pourquoi il y a la guerre
au soleil ?
Bon c'est pas tout ça , une douche et c'est l'heure de l'apéro .
Problème : pas d'alcool ici !
Ben les boules, finalement je comprends pourquoi y a la guerre .
Ben les boules, finalement je comprends pourquoi y a la guerre .
Nos voisins de chambre et de table viennent à notre secours, ils
nous offrent une bière et nous explique que le cuisinier-serveur peut se
charger d'aller nous en acheter si on lui commande le matin . Sympa, ils nous
sauvent la soirée, ils sont anglais je revote pour la paix .... enfin ils sont
pour le Brexit et nous font tout un discours sur la fortune que leur coûte
l'Europe .... allez, vaut mieux pas discuter et trinquer
....
Nous passerons deux jours
ici, farniente lecture et pas le wifi de
la mort .
Piscine plage . Le seul bémol c'est les pigeons qui cavalent sur
nos têtes, c'est dingue ce qu'ils ont la bougeotte ces bestiaux et ça
résonne sur le toit, on a l'impression qu'ils sont dans la chambre .... et
parfois c'est vrai !
On prends plaisir à observer les pêcheurs partir en mer poser
leur filets, ils ont de drôles d'embarcations, des sortes de radeaux sur
lesquels ils posent une boule de filet , une pagaie et zou au loin... étonnant
comme ils vont loin .
Ici, tout est paisible , notre vie, les pêcheurs et la proximité des touristes, un vrai paradis .
On n'est jamais allée à l'hôtel à côté car notre cuisinier était
très talentueux , il faisait ça avec art et amour , c'était à tomber, bière comprise).
Une chambre d'hôtes à recommander !
Bonne nuit, demain départ à 9h.
Bonne nuit, demain départ à 9h.
Ouf tu as trouvé des fils et rubans !!!
RépondreSupprimerSinon pour la suite du voyage tu aurais été contrariée et en plus des bains dans la mer d'Oman chaude avec des vages ��
Suite au prochain stop ����
Ça donne envie ! On retient cette belle chambre d'hôte ! Profitez en bien ici il pleut!
RépondreSupprimerProfitez-en il vous reste peu de temps!!
RépondreSupprimer