mercredi 22 février 2017

Zébus sur la route de Periyar

Nous quittons les backwaters avec un peu de regret, Claude aurait bien aimé une ou deux nuits de plus. 
Mais la route nous appelle, une route de montagne pour aller à Périyar
Vous savez le genre de route qui tourne beaucoup, plus ou moins étroites, avec des voitures et même des camions ou bus qui se doublent en plein virage. Cinq heures, ça va être dur.

Heureusement, quelques stops intéressants pour se délasser les jambes et déstresser.

Un marché aux bestiaux, aux zébus pour tout dire, il a lieu une fois par semaine et nous sommes ravis d’y faire un tour.
Ça ressemble bien à nos marchés aux bestiaux, on y retrouve même le porte feuille légendaire du maquignon avec ses liasses de billets.


Les zébus ont les cornes peintes, c’est lié à une fête sacrée. A moins que cela soit pour montrer la province d’origine auquel cas j’ai identifié un zébu basque.

L'argent circule, et se compte et recompte

Un autre stop devant une église, imposante et plutôt kitsch. Je me demande pourquoi il peint cet ange en rose, un fond de peinture à finir peut-être ? Faut dire qu’ils se la jouent un peu, ils sont en train de construire une vraie grotte artificielle genre Lourdes à côté. Ma foi, si vous passez par là plus tard, je veux bien une photo du résultat. En tous les cas dans la boutique, c’est bien des bondieuseries traditionnelles qui sont en vente.



Un arrêt éléphant, mais on se contente de faire des photos, la balade ne nous tente toujours pas, pas envie de faire vivre ce commerce.


Ici c’est très organisé, on s’occupe d’abord des touristes,  photo départ, balade, photo arrivée,  puis au tour des éléphants, douche, boisson, et miam miam et repos à l’ombre … en compagnie du « éléphantier « (chameau/chamelier, éléphant/ éléphant quoi ?)

Nous arrivons enfin à Periyar, la ville est petite et plutôt charmante, à 1200 m d'altitude, idéale pour une bonne nuit à la fraiche sans clim. L'hôtel, enfin plutôt Maison d'hôtes écolo est au calme, la chambre spacieuse avec deux terrasses, mais attention il faut bien fermer les portes car les voisins les singes sont chapardeurs.
Dans la grande rue une boutique, un tour-opérator, faut ce qu’il faut.


Il est tard nous avons faim, au feeling je trouve un resto très correct mais indien.
Y en a un qu’est pas trop happy.

Cette ville existe pour deux choses :
- Des sorties safari sur la plus grande réserve d’animaux d’Inde , dont les tigres, qu’il y a ou pas. 
Notre guide n’est pas très positif sur l ‘affaire, donc on a décidé que niet.

- Et le Kalarippayat, art martial très ancien, diverses armes bâton, épée double tranchant. Il demande 10 ans d’entrainement. C’est en fait la branche sportive de la médecine ayurvédique.
Si vous pensez avoir la vocation, bien réfléchir avant, quelques renseignements de base ici



Saut périlleux au dessus de 6 personnes, jonglage étonnant avec un fouet de lamelles métal et bataille au couteau et bouclier.

Avec le feu, jonglage et saut dans des arceaux enflammés.

Nous, on a trouvé cela époustouflant, bravo les athlètes !

Nous avons diné dans un restau un peu plus loin de l’hôtel, avons discuté avec un couple français qui avait fait le Sri Lanka avant le Kerala. Un voyage de 7 semaines. Ça donne des idées…

Départ matinal pour redescendre dans le sud à Kovalam où cette fois nous quitterons Kuttan pour une semaine de farniente à l’hôtel avec une cure de médecine ayurvédique. Mais on vous en parlera. 

"Onzewé", on assiste à une cueillette de feuille de thé, il est tôt il fait encore bon.
Que des femmes, elles sont réparties dans les champs, un sac pour  le thé,  et un drôle de sécateur . avec sa boite attachée qui permets de tailler et récolter d’un même geste.


Le matériel n’a pas beaucoup évolué, on avait vu un modèle de sécateur au musée de la plantation Harrissons .

Un sécateur-boite, comme dans le temps.
petit rappel des 3 feuilles de thé (noir, vert , blanc)

Une nouvelle découverte sur la route, Kuttan nous montre des choses qui sèchent sur le toit. J'ai du mal à comprendre, et puis si, ce sont des feuilles de caoutchouc. J'avais jamais vu cela.
Chez le voisin on voit la machine (authentique) qui sert à mettre le lait de latex en feuille, ensuite 4 jours sur le toit puis deux jours en cuisine pour les fumer.
Prix 150 roupies la feuille , moins de deux euros .... ben oui il semble que l'élastomère ait miné le marché.



Arrivée à l’hôtel Soma Palmshore resort, Kuttan nous quitte vite, il doit être demain à Chennai, cette fois il prendra en charge un couple d’allemands.

3 commentaires:

  1. Je viens de lire mais pas le temps d'écrire maintenant par contre je crois avoir la réponse pour l'homme qui s'occupe des éléphants le "cornac" !!!
    Je reviens plus tard ...

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  2. Nous pensons bien à vous et merci de nous faire partager ces beaux comptes rendus et belles photos , nous avons l'impression de voyager avec vous,
    Profitez bien de votre semaine de repos fort méritée et recevez nous en pleine forme.
    De gros bisous

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